6 mai 2019
Après deux jours riches en interventions, échanges et débats, le Forum AKOMCA s'est achevé avec succès. Cette édition 2019 s'est distinguée des précédentes par la richesse des cultures représentées, la diversité des territoires visés mais surtout le calibre des intervenants choisis. En effet, bien que fructueuses, les deux premières éditions étaient essentiellement axées sur la Côte d'Ivoire. Cette année, les organisateurs du forum ont désiré ouvrir l'évènement à deux autres pays : le Mali et le Maroc.
À l'ouverture du forum, l'organisateur Mr Pierre Mel, a salué la présence des participants et des autorités invitées qui a leur tour, ont loué cette initiative pendant les allocutions officielles du jeudi 18 avril. L'équipe AKOMCA a tenu à remercier particulièrement
- Monsieur Guillaume CROS, Vice-président du Conseil Régional d'Occitanie/ Pyrénées Méditerranée, représentant Madame Carole DELGA, Présidente de la Région Occitanie,
- Monsieur Balla CISSE, Conseiller Economique, représentant M. Moulaye Ahmed BOUBACAR, Ministre du développement Industriel et de la Promotion des Investissements du Mali.
- Monsieur Daniel SESS, qui représente Monsieur Aka AOUELE, Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique de la Côte d'Ivoire,
- Madame Myriem NAGI, Consule du Maroc à Toulouse
- Madame la Sénatrice de la Haute-Garonne, Françoise LABORDE,
- Madame Jean-Claude DARDELET, Vice-président de Toulouse Métropole, représentant Jean-Luc MOUDENC, Maire de Toulouse, Président de Toulouse Métropole,
Le cœur de l'évènement a dévoilé une succession de tables rondes et d'ateliers animés par des intervenants qui, grâce à la variété de leurs compétences, ont su mettre en exergue les différents défis à relever aujourd'hui en Afrique et apporter des éléments de réponses aux problématiques posées.
Entreprises, Institutions et ONGs se sont retrouvées autour d'une série de thèmes clés à savoir la question de l'eau, de l'assainissement et des déchets, de la Santé ou encore de l'Agriculture. Ont également été abordées l'éclosion du secteur numérique africain ou encore l'importance de développer l'économie portuaire du continent. Les débats suscités suite à la confrontation des visions françaises, belges, canadiennes et africaines du Développement Économique ont aboutis à des conclusions décisives : Il existe une autre manière d'aborder la Coopération Internationale, celle qui contribue à renforcer l'harmonie des liens entre le Nord et le Sud, mais aussi laisser place au co-développement d'une Coopération Sud-Sud dans une dynamique de croissance partagée.
Il est aujourd'hui nécessaire d'intégrer la dimension économique dans la Coopération Internationale, afin d'accueillir d'autres acteurs dans le processus, en l'occurrence, les entreprises et plus particulièrement les PME/PMI. Le résultat recherché est celui d'une « Croissance partagée », qui est celle de ne pas s'inscrire uniquement dans la logique humanitaire, qui satisfait ceux qui donnent et ceux qui reçoivent, mais rencontre souvent des limites dans la pérennité des projets, lorsque les dons diminuent ou s'interrompent. Il s'agit plutôt de construire les bases d'un développement gagnant/gagnant entre deux territoires.